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Pour déterminer les besoins et les manques existant au sein de notre
département dans le secteur animalier, au niveau des associations du
département et des communes qui sont directement touchés par la
prolifération des animaux (les chiens et chats essentiellement
errants), nous avons organisé et animé une réunion. Cette réunion avec
la participation de ses différents acteurs du monde animal :
associations, éducateurs, bénévoles, partisans de la protection
animal, capteurs, adhérents, citoyens, mais aussi avec des
représentants des communes qui nous ont fait part de leurs doléances.
Nous avons alors pu constater qu'il y avait une réelle demande en
matière d'hébergement et cela de façon plus réactive et donc de
proximité. Les communes ont aussi besoin de traiter avec du personnel
compétent et traiter de façon préventive à savoir qu'il ne suffit pas
de récupérer un chien errant encore faut-il savoir les raisons de son
errance et si cela est dû à un problème de maltraitance, de
négligence, de dressage. Ce travail de vérification lors de la
restitution de l'animal à son propriétaire permettra de limiter la
divagation.
Il a été aussi question de la prolifération des chats sauvages surtout
dans les communes plutôt rurales. Ces animaux laissés à l'état <<
sauvage >> dévastent les plantations et nuisent au bon fonctionnement
du travail dans les campagnes. Pour arriver à limiter ce fléau nous
leur proposons alors d'intervenir sur les communes << infestés >> afin
de capturer les chats sauvages les faire stériliser et si cela est
possible les sociabiliser pour les faire adopter, ou si cela est
impossible de les remettre sur site cela limitera le nombre de chat de
manière significatif dans le temps.
Nous avons aussi put distinguer et mettre en exergue par ce travail
collectif de réflexion le souhait des communes d'un réel besoin
d'éducation des citoyens en matière de comportement envers son animal
et ce dés le plus jeune âge. A savoir passer dans les écoles faire un
petit recensement du nombre de foyer qui possède un animal par
commune. Ainsi des conseils pourront être donnés aux enfants et dès le
plus jeune âge et un comportement face à l'animal pourra leur être
inculqués, car ce sont les enfants souvent les instigateurs de l'achat
d'un animal. De plus, lors de ce premier contact nous cherchons à
responsabiliser les enfants mais aussi leurs parents par leur biais.
Nous tenons aussi à élaborer des mesures préventives contre les
accidents domestiques occasionnés par les animaux de nos foyers. Pour
cela, une approche éducative et pédagogique dans les classes
permettrait de donner quelques << cours d'information >> sur l'attitude
à tenir face à un animal domestique tel que le chien ou le chat. Le
but étant de limiter les accidents mais aussi des abandons.
Il est même question de pouvoir créer un partenariat avec des
commissariats de police demandeur, pour une réhabilitation de certains
jeunes délinquants ayant commis des actes de barbaries ou autres.
Lorsque ce travail a été achevé quelques personnes se sont fédérées et
même engouffrées dans le projet d'ouvrir des locaux adéquats ayant
pour but certes de faire fourrière mais d'avoir un rôle pédagogique et
éducatif.
Si nous étendons nos interventions sur du public difficile tel que :
les délinquants, ou ceux ayant eu des gestes cruels envers les
animaux... cela pourrait être un soutien à la police des communes sous
contrats.
L'association a été sollicitée par deux communes : Colomars et Touet sur Var.
L'autre gros chalenge de ce projet c'est de signer des contrats avec
différentes mairies, appartenant à un secteur bien défini, à savoir la
métropole côte d'azur dans un premier temps. Dans un second temps,
nous envisageons de démarcher le secteur de la CASA, communauté
d'agglomération Sophia Antipolis. Afin de leur expliquer les tenants
et les aboutissants, ce que nous proposons, et de leur expliquer leur
intérêt de travailler avec nous. Nous leur expliquons que nous
rassemblons plusieurs actions en une seule association: nous pourrons
nous occuper des chats sauvages,aussi nous avons un vrai engagement
éducatif, ce qui est unique sur le département. De plus, nous mettons
en avant ce que le projet peut amener de plus à la commune :
protection de la population par de l'éducation et de la prévention,
réduction de la prolifération, le souci de notre association étant de
voir qu'avec l'augmentation des naissances, l'augmentation du travail
de placement va de pair (nous sommes réellement les plus soucieux de
cette prolifération massive qui nous accable chaque années). Toute
cette période de prospection et de mise en route de l'association peut
prendre plusieurs mois et même après les accords, l'association
continuera d'étendre ses investigations auprès d'autres communes
susceptibles d'être intéressés.
Nous avons aussi mis en évidence le fait qu'une structure alliant
protection animale et éducation serait bénéfique pour l'image de
marque de la commune et pourrait ainsi rassurer ses habitants et ses
élus mais aussi sensibiliser à une nouvelle protection des animaux.
Les habitants, d'une ville qui prend le problème des animaux errants
au sérieux et agi en conséquence, seront plus serein.
En passant des accords avec nous les mairies peuvent compter sur une
association à l'écoute de leurs réelles besoins et attentes. Sachant
que nous sommes toujours disponible pour retravailler les closes des
contrats en fonction de l'évolution des nécessités, des mutations de
la société et des communes. L'un de nos points forts étant la
réactivité.
Nous avons négocié avec divers vétérinaires, selon la localité, les
prix des identifications, vaccins, soins en tout genre afin
d'intervenir toujours de façon plus efficace. Mais le plus important
étant l'obtention de tarifs préférentiels en ce qui concerne les
stérilisations et les castrations notamment pour les chats sauvages
qui est le "fléau" de certaines communes.
Des repérages sur les communes seront organisés afin de trouver des
îlots de chats errants à stériliser : notre capteur et notre
responsable iront sur ces îlots capturer puis véhiculer les animaux
chez le vétérinaire pour enfin les relâcher sur site.
Dans l'intérêt de toujours respecter le bien être de l'animal, le but
final est de placer au mieux tout animal qui passerait par la
structure ou d'effectuer une recherche des maitres afin de pouvoir
restituer l'animal à son propriétaire. Pour réduire la divagation nous
proposerons nos conseils.
Le propriétaire veut retrouver son animal en bonne santé, sain et
sauf, et apaisé psychologiquement de ce qui vient de lui arriver. Pour
cela, il est important de privilégier une relation de confiance entre
l'intervenant membre de l'association et l'animal.
Retrouver son animal dans de bonnes conditions et pouvoir visiter les
lieux d'un établissement au service de sa ville est une preuve d'une
ville soucieuse du bien-être de l'animal. Travailler en synergie avec
d'autres structures de protection animale est aussi un plus.
Nos besoins augmenteront :
Tout d'abord pour répondre aux besoins de plusieurs communes nous
devons impérativement agrandir notre action par la construction de
locaux adéquats. Si ces locaux ne voient pas le jour durant la fin
d'année 2014 ou début 2015 il sera difficile d'héberger tout le monde..
Ces locaux devront être aménagés sur un terrain loin des habitations.
Il est difficile de trouver un terrain à la fois accessible et
éloigner des habitations afin de ne pas troubler les riverains avec
les nuisances sonores que les aboiements de chiens peuvent
occasionner.
Permettre à Au Service des Animaux 06 d'ouvrir ses locaux permettra
d'apporter aux citoyens et propriétaires d'animaux :
- Une structure d'accueil qui contribue à donner l'image d'une ville
respectueuse et généreuse.
- Des frais de déplacement moins élevés et les interventions plus rapides.
- Satisfaction des propriétaires qui verront leurs démarches facilitées.
La mairie accueillante, aura la possibilité de communiquer
avantageusement ses services en matière de protection animale , la
mise en conformité par rapport aux normes existantes sera réalisée de
manière innovante. Permettant ainsi à cette municipalité d'être
l'exemple de par son investissement et également de par ses
convictions de protection animale. Cette fourrière sera une vitrine
pour sa municipalité et un exemple de l'investissement de la mairie
dans la protection animale.
de plus,un donateur nous a offert un véhicule de type utilitaire pour
le transport des animaux qui devra etre aménagé: l'aération qui sera
un cout supplémentaire. ainsi que l'assurance du véhicule.
Présentation de l'action :
Intitulé :
Campagne de prévention des accidents domestiques et approche de
l’animal domestique
Objectifs de l'action :
- Prévenir des accidents domestiques en intervenant sur des groupes
scolaires ou de loisirs sur différentes communes en créant une
approche entre l’enfant et l’animal tout en lui expliquant les règles
à respecter et l’attitude à tenir.
- Informer le public des responsabilités et du coût de la détention
d’un animal domestique quel qu’il soit : chiens, chats, rongeurs,
furets ou autres.
- Délivrer un livret d’information qui servira de trace écrite pour
d’éventuelles retransmissions.
A quel(s) besoin(s) cela répond-il ?
Il est facile de se procurer un animal de compagnie, mais très peu de
structures préviennent les foyers des responsabilités qu’incombent
l’adoption d’un animal de compagnie. Si le foyer prend un animal pour
la première fois il peut commettre certaines erreurs qui pourront
amener à l’accident puis par la suite à l’abandon.. Nous avons un réel
problème d’abandon mais aussi de travail de resociabilisation des
animaux qui sont souvent mal éduqués par les foyers « amateurs ». De
plus, les enfants qui ont été victime de morsures, griffures ou autres
peuvent développer comme un traumatisme et auront de mauvaises
réactions ce qui pourra de nouveau amené à un accident. Ses accidents
sont dus aux manques de connaissance de la famille et aux mauvaises
conduites face aux animaux de compagnie.
Il y a un réel besoin d’apprentissage et manque d’information
concernant les animaux de compagnie.
Nous devons pallier à ce problème en intervenant physiquement auprès du public.
« Les accidents domestiques liés aux animaux de compagnie sont
essentiellement les morsures et les griffures. Ils surviennent plutôt
chez les garçons de trois à neuf ans et, pour la moitié des cas, sont
dus à un animal vivant au domicile (ou chez un voisin, une fois sur
trois). Comment protéger son enfant de ces accidents ?
Comment choisir un animal de compagnie pour un enfant ?
En règle générale, les chiens, plus patients que les chats, sont plus
adaptés aux facéties de leurs petits maîtres. Pourtant, toutes les
races de chien ne sont pas à conseiller.
? Même si les attaques de pitbulls et d’autres chiens de combat sont
plus souvent mises en avant par les médias, la plupart des morsures
d’enfant sont surtout le fait de chiens de type chiens de berger,
dobermans, teckels et autres bassets, terriers ou petits chiens de
compagnie facilement jaloux : caniches, loulous, bichons, etc. Les
chiens à face aplatie (boxers et bouledogues, par exemple) ainsi que
les grands chiens de chasse sont souvent plus patients et moins
agressifs.
? Au-delà de la race, chaque chien a son caractère, en partie
déterminé par son éducation et la place qu’il occupe dans la famille.
Demandez conseil à votre vétérinaire pour connaître les astuces qui
permettent de choisir un chiot d’un tempérament calme, et les règles
d’éducation à lui apprendre.
? Les chats sont de bons compagnons, du moment que l’enfant apprend à
respecter leur indépendance et à reconnaître leurs signaux
d’agacement. En règle générale, les réactions des chats sont plus
faciles à prévoir que celles des chiens.
? Les rongeurs sont très appréciés des enfants, mais ils ne sont pas
toujours de bonne compagnie. Les hamsters, les lapins et les écureuils
de Corée peuvent facilement mordre et griffer. En revanche, les
cobayes (cochons d’Inde) et les chinchillas sont généralement doux et
affectueux.
? Les oiseaux ne sont pas très appropriés et peuvent être à l’origine
d’infections respiratoires chez les jeunes enfants (en particulier les
pigeons et les oiseaux de la famille des perroquets). Avoir des
enfants n’empêche pas d’avoir des oiseaux, mais il faut respecter une
bonne hygiène et garder les enfants à distance lorsque l’on nettoie la
cage.
? Les aquariums sont très éducatifs, mais on confiera leur entretien
aux plus grands. Couvrez-les, pour éviter que les tout-petits
n’aillent goûter leur eau souvent riche en microbes.
? Il faut éviter la présence de reptiles (serpents, iguanes, lézards
et tortues) lorsque l’on a des enfants. Ils hébergent dans leur tube
digestif des micro-organismes qui peuvent provoquer des infections
graves. » Source : Eureka Santé
Qui a identifié ce besoin (l'association, les usagers, etc.) ?
L’association a identifié un problème de manque de connaissance mais
beaucoup d’usagers approuvent ne jamais avoir eu d’intervention sur le
sujet. Nous avons pu constater que beaucoup de propriétaires d’animaux
n’ayant pas toujours les moyens de se rendre chez des éducateurs,
trouveraient appréciable de se voir aider avec quelques conseils pour
éviter les erreurs avec les animaux. Eviter ces erreurs pourrait
prévenir des accidents domestiques qui sont dues à de mauvaises
manipulations des maîtres. Des enfants sont souvent mordus ou griffés
à cause d’attitudes inadaptés face aux animaux, leur apprendre les
codes canins et félins devrait pallier à ce problème. Les enfants
n’ayant pas d’animaux dans leur foyer peuvent aussi être en contact
d’animaux : dans la rue, chez des amis, chez des membres de leur
famille…..
« La plupart des accidents touchent des enfants parce qu’ils ne
prennent pas suffisamment de précautions avec l’animal ou ont un
comportement inapproprié.
Beaucoup d’enfants sont spontanément attirés par les animaux mais ne
savent pas comment se comporter en leur présence. Un enfant peut faire
mal à l’animal sans le vouloir, ou le surprendre et provoquer une
réaction de défense chez celui-ci.
Un accident peut aussi survenir parce que l’animal veut jouer mais ne
contient pas sa force.
Enfin, il arrive parfois que certains animaux soient naturellement agressifs.
Les morsures par animal domestique sont estimées à 100 000 par an en
France. » Source : le figaro
Description de l'action :
Dans un premier temps l’intervenant prendra contact en direct auprès
des communes du secteur géographique ciblé. Ce secteur géographique
que nous avons ciblé entoure le siège social de l’association. La
personne intervenante devra proposer le projet aux communes afin de
convenir d’une intervention ou non. La commune prévient ses
établissements et leur demande de fixer un rendez-vous avec
l’intervenant.
De la, il sera prévu de rencontrer les instituteurs des établissements
prévus en organisant une réunion d’information. Les instituteurs
pourront donc, introduire cela, dans leur programme 2014/2015. Lors de
cette réunion on pourra établir un planning d’interventions qui sera à
partir de septembre 2014. Nous nous donnons un à deux mois pour
intervenir sur tout l’établissement avant de passer à un autre
établissement. Ce qui permettra d’intervenir sur plusieurs
établissements durant l’année suivant le nombre d’établissement qui
auraient accepté notre proposition. Lors de cette première réunion les
intervenants remettent un questionnaire, servant à l’évaluation, qui
sera à remplir en début d’année scolaire pour les instituteurs et
devront aussi le remplir en fin d’année scolaire.
Une fois les accords passés avec les établissements et les dates
fixées, les intervenants se tiendront prêt.
Pendant une demi-journée, l’intervention sera faite : de transmission
d’informations mais sera aussi participative. De plus des jeux
ludiques seront à l’ordre de chaque fin d’intervention pour en faire
une évaluation.
Une fois terminée toutes ces informations seront retransmises sur un
livret et distribué avec pour consigne de bien faire passer le livret
aux parents et même à d’autres membres de la famille. Pour toucher le
plus de monde possible. Les coordonnées de l’association et des
intervenants seront transmis et les personnes intéressées par plus de
renseignements seront reçu par l’association.
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